Le compte à rebours est enfin terminé, après un départ plein d’émotions. Nous avons emporté avec nous une jolie image, celle de cinq silhouettes sautillantes et agitant les bras au-dessus du quai de la Gare du Nord. Elles sont restées là jusqu’au bout, jusqu’à ce que le train démarre.
A Londres nous avons retrouvé Céline de Tocloup qui nous a régalé avec l’album photo de son 20e anniversaire, une belle occasion de découvrir certains de nos amis actuels sous des traits qu’on ne leur a jamais connus (avec des cheveux longs notamment). Devant sa maison, en début de soirée, nous avons vu de nos yeux un fantastique monsieur renard qui traversait la rue, en pleine ville donc, et nullement apeuré, à peine pressé.
Le lendemain il a fallu se lever tôt pour rejoindre l’aéroport et survoler l’Atlantique pendant plus de 7h30. Nous sommes arrivés à New York comme dans un rêve. On ne pensait pas trouver la ville aussi aérée malgré les gratte-ciel. On s’est tout de suite sentis bien. Il faut dire qu’on s’était débarrassé de nos sacs-à-dos à la consigne du Greyhound et qu’on se sentait légers, légers !
22h45 : nous quittons déjà New York pour Toronto. Dans la file d’attente, nous discutons avec un couple de français originaires de Senlis. A tout hasard, Sandrine leur parle d’un autre couple qui habite la même ville et avec qui nous avons fait un covoiturage de Limoges à Paris. Bingo : ils se connaissent ! Le monde est tout petit, ne cherchez pas.
Après, tout se floute, on aperçoit la superbe Manhattan dans sa robe du soir et le Greyhound est rapidement plongé dans le noir. On dirait que tous les passagers sombrent dans le sommeil au même moment. On ouvre un oeil à Syracuse, on descend à Buffalo boire un café en attendant le deuxième chauffeur, on se rendort. Et quand on ouvre à nouveau les yeux, nous sommes pris dans les embouteillages de Toronto. Antoine retrouve des caractéristiques de Melbourne dans l’architecture de la ville et le déplacement des tramways.
Comme à New York, il fait beau et chaud à Toronto. Grâce aux précieuses indications de notre hôtesse, nous trouvons facilement notre chemin jusqu’au condo de Katia, un immeuble luxueux comparé à la copropriété de la rue La Fayette ! Le gardien nous remet les clefs et nous pouvons enfin prendre une douche et un petit-déjeuner.
C'est avec beaucoup de plaisir que je vais suivre votre tour du monde,
Cela donne envie d'en faire de même, mais je ne suis pas sûre de savoir faire un sac aussi léger
En attendant, je vais voyager dans mon canapé en lisant "Au temps béni de la route 2012"
Merci et Bon voyage
Léger, léger… quand tu as porté 13 kilos pendant une demi heure ça te paraît encore beaucoup trop ! merci de nous suivre en tout cas, ça ne pèse pas dans le sac et ça fait plaisir
Sandrine, Antoine, c'est un délice de vous lire, j'adore ! J'ai l'impression de voyager avec vous… et cette rédaction est digne d'un romancier professionnel ! Bonne route les amis ! Je garde un oeil vif et attentif à votre périple, grosses bises nantaises
Chère Annef, bien agréable de te lire aussi à quelques milliers de kilomètres. On espère que Thierry et Augustin se portent bien. Merci pour les compliments, très appréciés de nous 2. Pour l'instant c'est plus Sandrine qui écrit les textes. Antoine a fait celui du sac-à-dos à J-1. Par contre toutes les photos sont de lui. On verra si la tendance s'inverse dans les mois qui viennent ! gros bisous
ça y est, le feuilleton a commencé, nous sommes déjà dans l'atmosphère, c'est mieux qu'à la télé… Vivement la semaine prochaine
Bises.